[Accession] La livraison de T5 écologiques en accession à la propriété aux portes de Paris

Programme immobilier écologique en Location-Accession (PSLA)

Quartier de la Plaine Saint-Denis, par Logirep du Groupe Polylogis en partenariat avec Chênelet Développement. La livraison des deux T5 en accession est prévue avant la fin d’hiver 2008.

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Communiqué de presse

Suresnes – le 02 avril 2008
Logirep inaugure deux maisons écologiques en bois à Saint-Denis.
Un programme inédit de logements sociaux-écologiques, permettant aux familles modestes de se loger dans un habitat sain aux portes de Paris.

  • Logirep, filiale parisienne du groupe Polylogis, un des grands bailleurs sociaux indépendants inaugure, ce jour, deux premières maisons écologiques en bois, dans le quartier de la Plaine Saint-Denis.
  • Ce nouveau projet expérimental est l’une des pistes exploitées par le groupe, dans sa recherche de solutions écologiques performantes et conformes aux préoccupations sociales.
  • Il confirme l’avancée de Polylogis sur le secteur du développement durable et sa volonté de se conformer dès à présent aux objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement.

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Un concept inédit dans le logement social

A l’origine du projet : la volonté exprimée par la commune de Saint-Denis de créer un « écoquartier » dans le secteur de la Plaine, en pleine mutation depuis une dizaine d’années.
Retenue pour son expérience des problématiques écologiques et sociales, Logirep a été chargée de construire un ensemble de 15 maisons sociales, sur le modèle des constructions en bois développées par l’Entreprise SPL, dans le Nord-Pas-de-Calais. L’application de ce concept original, encore inédite sur le secteur du logement social a demandé à Logirep, alors en charge du montage financier et de la maîtrise d’ouvrage, une étude et une gestion rigoureuse des coûts afin de répondre à l’objectif qui lui était fixé : proposer des habitations confortables, performantes sur le plan écologique et compatibles avec les critères financiers du logement social.
A ce jour, Logirep a achevé la construction des deux premières maisons écologiques en bois, certifiées Haute Qualité Environnementale et labellisées Qualitel, sans qu’aucun surcoût n’ait été généré pour ses habitants. Ces deux pavillons d’un étage, de type F5 sont proposés à lapropriété. Les autres habitations prévues dans le programme seront proposées à la location sociale.

Un habitat économe en énergies, écologique et sain

Les objectifs écologiques et économiques ont été rendus possibles par une combinaison judicieuse des principaux matériaux de construction (bois, terre crue, cellulose, fermacell…), tous « respirants », cohérents avec les modes de chauffage choisis (poêle masse, plancher chauffant), qui permettent aux maisons en bois de développer un niveau de confort thermique de très haute qualité. Un système de récupération des eaux pluviales a été mis en place, pour couvrir 40% des besoins en eau dans le logement (sanitaire, arrosage). Dans ce but, les maisons ont été équipées d’une toiture végétalisée, qui outre son pouvoir de rétention en eau, constitue une isolation naturelle et offre un cadre vert aux riverains.

Un projet à dimension humaine et sociale

La mise en oeuvre de ce projet s’est effectuée en collaboration avec le cabinet d’architectes Georges Roux. Deux entreprises solidaires qui pratiquent l’insertion professionnelle ont été également mobilisées : la Scop « Scierie et Palettes du Littoral », chargée de l’ossature bois des maisons ainsi que l’APIJ-BAT, chargée du bardage bois, des menuiseries, de l’électricité et des revêtements de sols.
Les futurs habitants ont été fortement impliqués au projet. Ils ont été amenés à s’exprimer, en amont, sur les choix d’équipement et d’agencement de leur logement. Des sessions de formation sont, également, prévues pour les initier aux comportements écologiques à adopter pour une consommation responsable de l’énergie.

« Nous sommes fiers d’avoir pu mener à bien la première étape de ce projet, à forte dimension humaine, écologique et sociale, soit l’aboutissement de 2 longues années d’effort, précise Christian Giuganti, Directeur Général de Logirep. A travers cette opération, qui allie accession à la propriété et logement locatif très social, nous démontrons une fois de plus notre capacité à fournir des logements de qualité, conformes aux exigences thermiques actuelles ainsi qu’aux contraintes financières des familles modestes. Le concept des constructions en bois constitue une des solutions écologiques intéressantes. Nous en exploitons d’autres, comme l’utilisation, par exemple de panneaux solaires ou photovoltaïques, de pompes à chaleur, de chaudière à co-génération, ou encore de bâtiments en Monomur», conclut-il.

Coût total des opérations : 900 000 euros TTC

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[Accession] Le dispositif social de location-accession testé à Grigny

Un projet très attendu dans l’Essonne renaît de ses cendres

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Crédit photo : IDF Habitat

L’opération immobilière Villa Veneta de 35 logements -dont 7 maisons de ville, 10 pavillons et 18 appartements F2 ou F3- de type PSLA (Prêt Social Location Accession), a finalement été lancée à Grigny après plus de 4 ans de tractations, une enquête et des consultations réalisées auprès de la population communale.

Dès 2004, sous l’impulsion des pouvoirs publics, le Prêt Social Location-Accession (PSLA) avait été annoncé, s’adressant à des ménages sous plafonds de ressources qui achètent leur logement neuf situé dans une opération agréée par l’Etat. Ce sont là les conditions d’éligibilité aux financements PSLA. La commune de Grigny se lance donc mais c’était sans compter la complexité de la mise en place administrative et financière d’un tel dispositif ; complexité qui avait failli faire avorter le projet.

Financée par l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) et aménagée par l’AFTRP, (Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne) ce programme de construction s’adressera  donc prioritairement aux primo-accédants et se déroulera en deux phases. La première met en jeu un opérateur immobilier qui finance le logement de façon conventionnelle. Pendant ce premier temps, le ménage occupe le logement et paie une redevance qui comprend une part d’épargne (qui sert par conséquent à l’acquisition future du logement), plus une indemnité d’occupation et des frais de gestion. Le ménage garde donc  le statut de locataire et l’opérateur immobilier reste propriétaire du bien.

Puis, après une durée comprise entre 1 et 5 ans, ce ménage peut choisir d’accéder à la propriété. Il payera une mensualité de remboursement plafonnée et signe pour cela un contrat de location-accession qui, ouvrira droit, conformément à la législation actuelle, à L’Aide Personnalisée au Logement (APL).

D’après les informations données par IDF Habitat ici, les travaux devraient s’achever début 2009 et il resterait deux logements de type T2, le premier de 49,90 m² au prix de vente de 107 000 € TTC (parkings inclus) et le second de 50,40 m² au prix de vente de 108 000 € TTC (parkings inclus).

[Portrait] De l’économie solidaire aux éco-logements sociaux

Le projet Chênelet : une démarche complète de réinsertion, dont la partie visible concilie environnement et économie, et dont la partie cachée révèle des exigences sociales particulièrement fortes qui oscillent entre entrepreneuriat social et logement social.

francois-martyPortrait de François Marty, Président et fondateur de Chênelet.

« Qu’est-ce qui est à l’origine du projet Chênelet ? »

Notre métier d’origine est le bâtiment, une compétence que nous essayions alors de développer dans le cadre de l’insertion, mais avec des résultats très mitigés car le bâtiment est emblématique des métiers qui recquièrent beaucoup de savoir-faire. Si nous sommes revenus à ces « premières amours », c’est parce que force est de constater que ces mêmes personnes auxquelles nous voulions offrir du travail sont également celles qui souffrent du mal logement. J’entends par là le résultat de politiques parfois aberrantes, sous forme de barres et de tours, où règnent la promiscuité et les matériaux de mauvaise qualité, le tout associé à des consommations de flux que ces personnes n’ont certainement pas les moyens de se payer.

Pourquoi cette situation ? S’agit-il d’une spécificité française ?

Plusieurs facteurs ont contribué à cet état de fait. Le problème est d’abord juridique, car dans les textes rien n’apparaît pour favoriser des matériaux écologiques et sains. La pyramide des âges, en matière de bâti, est complètement aberrante (les logements les plus caractéristiques des faiblesses des procédés constructifs sont ceux des années 70, peu ou très mal isolés, NDLR). De plus, les métiers du bâtiment ont une image très négative, le manuel est stigmatisé.


Qu’ont à offrir les logements sociaux du Chênelet ?

Trois groupes de travail ont été montés en amont de la conception. En premier lieu, il faut citer l’expertise apportée par les femmes vis-à-vis des usages du logement : le souhait d’une bonne isolation, la facilité d’accès aux sanitaires, le cellier, ou encore des porte-fenêtres assez larges pour faire pénétrer un lit médicalisé… Dans un autre groupe de travail, nous nous sommes penchés sur ce que l’écologie pouvait apporter concrètement au logement. Le meilleur exemple en est le coût annuel du chauffage, soit une somme de 80€ en 2006. Les principaux atouts des maisons Chênelet, c’est l’usage de matériaux écologiques, comme le bois.

Vous utilisez des matériaux plutôt non conventionnels…

Attention, notre métier ne relève pas pour autant de l’écologie, ni des matériaux de construction, mais bien de l’Économie Sociale et Solidaire, de l’insertion, de la capacité à réinventer les métiers. Pour cela, il nous a fallu « reprogrammer nos ingénieurs » (et c’est un défi qui nous a permis de rassembler autour de notre projet des compétences très précieuses), pour que des agents de manoeuvre, des gens faiblement qualifiés, puissent travailler avec les matériaux que nous utilisons. Au sujet de ces matériaux, je tiens à détromper ceux qui pensent que les obstacles à leur utilisation sont infranchissables. Au Chênelet, l’agrément n’est pas venu des autorités administratives, mais des assureurs, qui, cerise sur le gâteau, nous ont même annoncé un coût inférieur de 20% au coût moyen d’une assurance grâce à l’utilisation du bois.


Nous assistons donc à l’ouverture d’un marché de l’éco-construction ?

C’est effectivement à l’émergence d’un marché qui se promet gigantesque à laquelle nous assistons. La disparition des « barrières d’entrée » sur le marché des éco-matériaux va faire que les grands groupes vont s’engouffrer dedans, après avoir entretenu pendant des années le mensonge selon lequel la réglementation était un obstacle infranchissable. Avec toute une série de conséquences positives pour des filières déjà existantes : je pense en particulier aux filières locales qui peuvent alimenter des procédés de construction propres au territoire, comme les Carrières du Boulonnais qui nous fournissent en argile, et ce très en deçà de leur capacité (de 800 tonnes par jour de sous-produits, issus de leur activité principale, jusqu’alors considérés comme des déchets). On est très, très loin, ici, de la menace de pénurie qui plane sur les filières de matières premières en général.

Cette référence au territoire local des procédés constructifs, cela revient à (ré)inventer les métiers du bâtiment…

Il faut effectivement créer les conditions pour répondre à ce marché. Avec l’aide du réseau Cocagne, et avec l’appui de l’ADEME et du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais, nous travaillons à identifier les conditions d’un réseau d’éco-constructeurs qui démarre depuis notre région. Paralèllement, nous développons une gamme de maisons plus urbaines, avec des matériaux plus classiques (ouate de cellulose…), ainsi qu’une autre génération de maisons en bois et paille. L’idée est, de manière générale, de définir des gammes et des procédés qui soient facilement reproductibles.

Vous parlez toujours de maisons, alors que la verticalité semble devenir la règle des projets d’urbanisme durable, notamment au regard de l’empreinte écologique….

Effectivement, et nous assumons pleinement le fait de construire des pavillons dans une dimension d’éco-logements sociaux… il y a là dans notre démarche une part d’incertitude, mais c’est de l’ordre du vivant : mieux vaut réhumaniser la vie plutôt que l’empiler ! La ville est un phénomène inévitable, inversement cela me paraît idiot d’aller étaler en milieu rural. Les familles en ville ont un droit à l’espace.

Source

[Ressources] Sites, articles, études et vidéos sur la finance islamique

Vidéos :

La finance islamique à Jakarta, reportage de France 24.

La finance islamique, un secteur en plein essor, reportage de France 24.

La finance islamique présente bien des avantages, intervention de Mme la Ministre, Christine Lagarde, OummaTv.

La finance islamique est-elle une finance caritative ? Intervention d’Anass Patel, OummaTv.

La finance islamique bientôt en France, intervention de Gilles Saint Marc, OummaTv.

La finance islamique connaît en France un moment historique, intervention de Jean-Paul Laramee, OummaTv.

La Banque islamique en Grande-Bretagne, reportage France3.

Reportages de France 24 sur la finance islamique

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